Créer son entreprise est une aventure passionnante, mais elle peut vite devenir un casse-tête financier. Heureusement, en France, de nombreuses aides publiques et dispositifs d’accompagnement existent pour faciliter le démarrage. Voici un tour d’horizon des principales aides accessibles aux créateurs d’activité.
Créez votre business plan en moins d’1h
Simple, rapide et professionnel, découvrez Supernova Business !
L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)
Cette aide est à destination des bénéficiaires de l’ARE. Elle permet de recevoir une partie des droits restants en capital (45 %)
Elle est versée en deux fois : une moitié au moment de la création de l’entreprise, et l’autre six mois plus tard, si l’activité est toujours en cours. Ce dispositif offre une solution de trésorerie immédiate, utile pour faire face aux premières dépenses liées au démarrage
Pour en bénéficier, il faut la demander auprès de Pôle emploi, avec un justificatif de création d’entreprise (ex : Kbis).
NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d’Entreprise)
La NACRE est un dispositif qui propose un parcours en trois étapes : aide au montage du projet, appui à la structuration financière (notamment avec un prêt à taux zéro), et accompagnement post-création pendant les premières années d’activité. Bien que son accès soit conditionné à certains critères (jeunes, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux…), ce programme peut s’avérer particulièrement rassurant pour celles et ceux qui souhaitent ne pas être seuls dans les débuts.
Les prêts d’honneur
Ils peuvent être proposés par des réseaux comme Initiative France, Réseau Entreprendre ou France Active. Ces prêts personnels sont accordés à taux zéro, sans garantie ni caution personnelle, et sont souvent octroyés en complément d’un prêt bancaire classique.
ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise)
Ce dispositif permet à de nombreux créateurs de bénéficier d’une exonération partielle de charges sociales pendant leur première année d’activité. Cette exonération porte principalement sur les cotisations sociales (maladie, maternité, retraite, invalidité-décès…), et peut être particulièrement avantageuse, notamment pour les micro-entrepreneurs. L’ACRE s’obtient sur demande à effectuer dans les 45 jours suivant la déclaration de l’entreprise.
Exonérations fiscales locales
Certaines collectivités locales offrent des exonérations fiscales comme la suppression temporaire de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), généralement durant la première année. Ces dispositifs varient selon les territoires, et sont souvent renforcés pour les entreprises qui s’installent dans des zones prioritaires comme les ZFU (Zones Franches Urbaines) ou les ZRR (Zones de Revitalisation Rurale). Il est primordial de se renseigner afin de savoir si on peut bénéficier de certaines aides.
Les structures d’accompagnement
En plus des dispositif comme le NACRE, il existe plusieurs types d’accompagnement possible. Ces accompagnement sont essentiel pour permettre de structurer correctement sa stratégie, affiner son business model et prendre des bonnes décisions.
Les réseaux d’accompagnement tels que les BGE, les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), ou encore les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) proposent un large éventail de services : formations à la gestion, ateliers pratiques, appui au montage de dossier, et suivi individuel. Ces structures, souvent gratuites ou peu coûteuses, sont implantées localement et disposent d’une bonne connaissance du tissu économique.
Parallèlement, les incubateurs, pépinières d’entreprises et espaces de coworking jouent un rôle grandissant dans le paysage entrepreneurial. En plus de proposer des bureaux à tarif réduit, ces structures offrent un environnement stimulant, des opportunités de réseautage, ainsi qu’un accompagnement thématique (innovation, numérique, ESS…). Certaines régions financent même l’hébergement dans ces lieux pour soutenir les jeunes entreprises.
Le statut d’étudiant entrepreneur
Les étudiants et jeunes diplômés peuvent bénéficier du statut national d’étudiant-entrepreneur, porté par le réseau PEPITE. Ce statut permet de concilier études et création d’entreprise dans un cadre légal, tout en bénéficiant d’un double tutorat (académique et entrepreneurial). Il offre aussi l’accès à un espace de coworking, à des ateliers spécifiques, à un accompagnement renforcé, et, dans certains cas, à des aides régionales. Ce statut permet par exemple de transformer un stage obligatoire en développement de son propre projet. Il est ouvert aux étudiants ou diplômés depuis moins de trois ans, sans condition de diplôme ou de niveau d’avancement du projet.
D’autres aides existent
Il existe beaucoup d’aide en France, des petites et des plus importantes, il ne faut pas hésiter à se renseigner en fonction de son profil et de sa zone géographique. Il existe des aides pour les entrepreneurs :
- Jeunes de moins de 26 ans
- Seniors (plus de 50 ans)
- Personnes en situation de handicap.
- Femmes entrepreneures
Le lancement d’une activité professionnelle peut être grandement facilité grâce aux nombreux dispositifs d’aide mis en place en France. Il est important de bien identifier votre profil, de vous faire accompagner dès les premières étapes et de mobiliser les bons leviers financiers et humains.
Pour ce qui est de l’accompagnement à la création de business plan, élément primordial de tout lancement d’activité, vous pouvez vous inscrire gratuitement sur Supernova Business. L’outil idéal pour simuler votre rentabilité et définir une stratégie gagnante.
Créez votre business plan en moins d’1h
Simple, rapide et professionnel, découvrez Supernova Business !